Art Martial traditionnel coréen d’autodéfense

L’Hapkido permet de pratiquer une gymnastique de santé tout en apprenant à se défendre, sans obligatoirement privilégier la force.
La recherche du placement optimal et l’utilisation de l’énergie de l’adversaire en font une pratique accessible à tous.

Alliant souplesse, harmonie, contrôle de l’équilibre et de l’énergie, il est composé de percussions, de projections, de chutes, de multiples clés, de saisies et d’étranglements. Il utilise la frappe directe sur les points vitaux avec les armes naturelles du corps. L’Hapkido forme donc un système complet de défense. Il est à ce titre enseigné couramment dans les forces de police coréenne.

Histoire d’une discipline : Maître CHOI Yong-Sul

Pupille de l’état, Maître CHOI Yong-Sul, futur fondateur du Hapkido, est emmené au Japon à 8 ans où il reçoit une instruction martiale à l’école DAITO RYU AKI JUTSU.
Sous occupation japonaise, la vie et la progression en Corée de CHOI Yong-Sul est sujet à controverse. Toutefois, à la fin de la guerre, il démontra une profonde connaissance des arts martiaux.
Dans un premier temps il enseigne le YUSUL ou méthode passive. Appelée ensuite YUKWONSUL, cette pratique synthétise l’enseignement reçu au Japon et les techniques traditionnelles de la Corée (TAEKYON).
Il ouvre son premier  dojang en 1951 : YUKWANSUL HAPKIDOJANG. En 1961, le maître et ses plus proches disciples nomment leur pratique « HAPKIDO ».
Depuis les années 50, de très nombreuses écoles à travers la Corée et le monde ont développé le Hapkido.
Son fondateur : maître CHOI s’éteint en 1986 et est inhumé à TAEGU, la ville coréenne où débuta l’épopée du HAPKIDO.